samedi 1 octobre 2011

Pascal Boniface, roi du sexisme et du mépris


Pascal Boniface n’est pas uniquement méprisant avec ses collègues hommes. Il utilise un vocabulaire particulièrement dégradant quand il s’agit de tourner en dérision les intellectuelles femmes, comme Caroline Fourest comparée à une sportive dopée ou Thérèse Delpech, appelée madame « Tapdure ». Ce qui n’est pas sans faire penser à l’inverse de « tapette ». Un mot destiné à moquer ceux qui agissent en désaccord avec leur nature que les « vrais hommes » prêtent au genre masculine ou féminin…

Pour lui, le débat c’est une chasse gardée. Et la chasse c’est un truc de mec. Le « think tank» de Pascal Boniface, celui qui lui a permis d’avoir sinon une notoriété du moins quelques commandes du Ministère de le défense et « du privé, ne compte que 2 femmes sur 11 « directeurs de recherche ».

Sur les plateaux de télévision Pascal Boniface, le privilégié, attaque violemment Caroline Fourest. Pour lui, Caroline Fourest devrait sa carrière à Bernard-Henri Lévy. Une journaliste femme, et jeune, qui travaille depuis 15 ans sur les extrémistes ne peut quand même pas devoir sa « fortune médiatique » à son talent ou à ses travaux. Heureusement qu’elle s’est déclarée homosexuelle : l’embourgeoisé aurait pu l’accuser d’avoir bénéficié de promotion canapé…

Comme l’écrit Yves Delahaie, « Dès 1998, à seulement 23 ans, elle co-écrit avec Fiammetta Venner, sa partenaire de plume et de vie, Le Guide des sponsors du Front national et de ses amis, avant de signer l’année suivante, toujours en duo un très remarqué Les Anti-pacs ou la dernière croisade homophobe qui retraça la campagne antipacs animant les rues de Paris et l’Assemblée à coups de bible dans l’hémicycle, avant une enquête en 2001, qu’elle écrivit seule cette fois, Foi contre choix : La Droite religieuse et le mouvement Pro-life aux États-Unis. Ces trois premiers opus signèrent la marque de fabrique de Caroline Fourest, son combat sans merci contre quatre fléaux de la société : l’extrême droite, l’homophobie, le fanatisme et l’intégrisme religieux et par ricochet les ligues anti-avortement. Le décor est planté. 

La vérité est super simple, Monsieur Boniface : elle écrit des livres passionnants, elle passe bien à la télévision car elle a toujours quelque chose d’intelligent à dire. Par contre, on ne peut pas dire  que le « Bonifarceur » bénéficie des mêmes talents : il est confus, ennuyeux, et son dernier bouquin montre une certaine paranoïa. Perso, je ne comprends pas une telle omniprésence d’un personnage si inintéressant. Cet expert en géopolitique n’a pas su prévoir le printemps arabe. Embêtant quand on se dit « spécialiste »… Source : http://lesnouveauxdemocrates.over-blog.fr/article-caroline-fourest-mais-pourquoi-tant-de-haine-76692175.html


Ajoutons que Caroline Fourest, elle, est l'une des premières éditorialistes (sur France culture) à avoir prédit, dès les premières émeutes en Tunisie, qu'il ne s'agissait pas seulement d'une révolte sociale (comme le disaient alors tous ses confrères) mais aussi une révolte "politique". Décidément, on comprend pourquoi elle agace tant Pascal Boniface !